France - 01 novembre 2015

France Plaut a l’honneur d’être interviewée par l’atelier du Zénith, qui a créé un album sur les fondateurs de l’Arche à Grasse.

Comment as-tu connu l'Arche? J’ai reçu une lettre au printemps 2006 qui parlait d’un projet de l’Arche à Grasse et nous invitait à une réunion. Avec Jean-Christian Poirel et Jean Schellenberger, avec les Braggiotti, parents de Frédéric, et 16 autres personnes, nous avons créé une association dont Pierre Schorter a été élu président et moi trésorière, pour rendre service. Ma principale motivation était ma fille Catherine qui a un handicap, puis les écrits de Jean Vanier et la pensée que Catherine pouvait être associée au projet.

Aujourd’hui, tu es bénévole chez nous. Tu es contente de venir pour la cuisine et la sortie du mercredi ? Oui, je suis toujours contente de faire la cuisine et de passer du temps avec les personnes accueillies, de manger ensemble, de partager autour d’un repas.

Est-ce que c’est un travail pour toi ? Ce n’est pas un travail mais un service pour la communauté, et un moyen de connaître les personnes externes. Parfois, je suis un peu fatiguée parce que les sorties demandent un engagement physique avec le souci de ne perdre personne, c’est intense en émotions !

Tu vas parfois dans les Foyers ? Oui, je remarque que l’on y apprend à faire avec les habitudes de chacun : végétariens, bio, carnivores, petits ou gros appétits...

Est-ce que tu aimes l’Arche ? Oui, et les personnes qui y vivent, autant les assistants que les personnes accueillies, les liens entre eux, la sollicitude. L’attention aux plus petits de la part des jeunes volontaires est édifiante. J’ai été très touchée par le pèlerinage à Assise.

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